Conseils pour faire face à un enfant colérique

Mon enfant pleure, crie, se roule par terre, hurle. Nous aimerions tellement que ça s’arrête. C’est même à se demander si mon fils n’est pas colérique.

Comment gérer ce type de comportement ? D’où vient cette colère ? Qu’est-ce qui en est l’élément déclencheur ? Lui ordonner de se taire ? Jouer à l’indifférent avec lui ? Parfois, l’envie nous prend d’user la manière forte avec lui. Pourtant, ce vieux modèle n’est pas le plus efficace et ne fera qu’empirer les choses. Il y a une bien meilleure façon de gérer un enfant colérique.

Les crises de nerfs inexpliquées

L’enfant va-t-il raison ou pas de se mettre en colère ? Peut-être a-t-il demandé le jouet de son petit frère. Vous avez refusé gentiment. Vous lui avez expliqué pourquoi ce n’était pas possible. Vous lui avez même proposé un autre à la place… et malgré tout il se met à crier. Il hurle, tempête, tape sur la table, se roule par terre. Bref, il fait montre d’une colère noire. La première chose que vous devez savoir c’est qu’entre 5 et 7 ans, l’enfant a énormément du mal à être maître de ses émotions.

Gérer un enfant colérique : garder en vue votre objectif

Prenez du recul et gardez votre sang-froid face à la situation. Le but est de le calmer et de lui faire comprendre que ce n’est pas la meilleure façon d’exprimer son mécontentement. Si vous y parvenez, il ne récidivera plus.

Lorsqu’un enfant fait une crise de colère, il espère secrètement pousser ses parents hors de leur gond. Ne rentrez pas dans son jeu. Gardez votre sang-froid et attendez qu’il revienne à de meilleurs sentiments. Même si la scène se déroule dans des situations qui vous mettent vraiment mal à l’aise (au supermarché par exemple), ne cédez pas. Autrement, l’enfant aura trouvé votre point faible et il va inlassablement répéter la scène. Faites abstraction du regard des autres et calmez vous. Si vous vous enflammez, il va se braquer et défier votre autorité.

Faites-lui sentir votre désaccord

Il faut toujours essayer de comprendre l’origine de la colère d’un enfant. Comprenez-en le sens et essayez de l’apaiser. Lorsqu’il peine à se calmer, prenez du recul et laissez-le seul. Cela vous évitera d’entrer en conflit avec lui. Il va comprendre seul que vous n’appréciez pas son comportement. N’essayez pas de négocier avec lui dans cet état. D’ailleurs, vous ne le sauriez pas car il sera moins réceptif.

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Veillez à ce qu’il ne blesse personne

S’il a tendance à diriger sa colère sur son entourage et à devenir agressif, il faut vite intervenir pour éviter le pire. Soyez ferme et montrez-lui que vous ne sauriez tolérer que ses émotions négatives aient des répercussions sur autrui.

Le droit d’être en colère, mais pas celui de l’exprimer violemment

Lorsque l’enfant revient à lui et devient plus calme, allez à la discussion. Faites-lui comprendre que c’est son plein droit d’avoir des émotions. Montrez-lui également qu’il n’a pas le droit d’exprimer celles-ci comme il veut. Surtout, il est important de mettre le point sur cet aspect, car cela posera les bases de son comportement en société. Amenez-le à comprendre qu’il y a des lieux où il ne faut pas crier ainsi que des endroits dans lesquels, quel que soit le degré de frustration, il faut se calmer.

Montrez-lui une meilleure façon d’exprimer sa frustration

Il est important de montrer à l’enfant une autre manière de faire. Des exercices d’inspiration peuvent rapidement l’apaiser. Montrez-lui comment inspirer et expirer.

Certains proposent de donner aux enfants colériques des jouets contre lesquels ils peuvent se défouler. Aussi, est-il également prouvé que les enfants hyperactifs contiennent mieux leur colère. Il est donc toujours bon d’orienter un enfant (de 3 ans au moins) vers des activités qui l’aident à évacuer ses tensions : dessin ; sport, lecture, etc.

Soyez un modèle

Pour interdire à votre enfant d’exprimer violemment sa colère, la meilleure façon de s’y prendre n’est certainement pas de crier sur lui et de claquer sa porte. Usez de calme. Votre réaction doit lui servir de repère.

Enfin, sachez qu’il n’y a rien d’inquiétant dans la colère d’un enfant. Toutefois, lorsque celles-ci deviennent fréquentes, il y a lieu de s’interroger. L’assistance d’un professionnel est alors conseillée.

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